Le Lutin'Eure

Cette Hélène, c'est Hélène Trividic qui office au rayon couture du magazine Avantages. Très longtemps, ce mensuel a livré des patrons à taille réelle, gratuits, bien fichus et bien expliqués. Maintenant, ils sont payants, hum...

En mai 2005, Hélène a proposé cette chemise à plastron spectaculaire. Mais relativement facile à faire, si on est patiente. Il y a le film de montage et toutes les explications limpides. Et le résultat est là: c'est bluffant. Donc merci Hélène!!

PS: Je peux envoyer sur simple demande le patron parce que cela ne doit pas être facile de le trouver.

Quelle chance, j'ai pu réaliser cette veste en tissu Hermès: un peu jean, un peu soyeux et de très belle tenue. Je l'ai trouvé sur le marché de Caen, le dimanche. Cela faisait longtemps que je l'avais mise dans ma liste des choses à coudre et la voilà.

J'aime cette coupe très tailleur avec les manches en deux parties et le corps avec les petits côtés. Et elle est aussi chouette sur un jean que sur une jupe habillée. Je l'ai doublée parce que j'ai une vraie tendance à transformer les vestes non doublées en vrai chiffon (parce que je mets pile-poil dessus mon sac au lieu de la suspendre à un cintre ou le sac de courses dans la voiture, par exemple).

Cette veste est le modèle M proposé dans ce catalogue Exclusivement féminin

Cette blouse est aussi jolie à porter que facile à coudre. Et cette encolure qui vient caresser les épaules. Bon, il en faut pas plus car sinon cela devient invivable avec de décoleté plongeant ! Le modèle D est extrait de ce catalogue très chouette: Le Charme du style classique, de Shinko Ota (Editions de Saxe).

Réalisée en coton de très bonne tenue (sur le marché de Caen), elle se tient impeccable toute la journée.

Réalisée en cotonnade doudoux et molle, elle a tendance à glisser de l'épaule mais reste vivable. Je les ceinture toutes les deux d'un ruban et sont très copines avec mon jean ou mes jupes.

Réalisée en cotonnade doudoux et molle, elle a tendance à glisser de l'épaule mais reste vivable. Je les ceinture toutes les deux d'un ruban et sont très copines avec mon jean ou mes jupes.

Si vous suivez les explications de cette jupe, vous êtes parée en 1 heure. Vrai de vrai. Bon, un peu plus parce qu'auparavant, vous aurez du relever le patron mais c'est facile.

Vous coupez trois morceaux, les assemblez. Vous les bordez de biais tout autour et la taille. Deux paires d'agrafes et zou, circulez ! En toute quiétude, la jupe ne s'envole pas car elle est bien portefeuille. Je l'ai réalisée en wax, acheté il y a quelques années...

Cette jupe, je l'ai trouvé dans le livre japonais : Le charme du style classique.

Cette remarque, je l'ai déjà entendue plusieurs fois. m'en fiche, j'adore mon pull, na! Je l'ai tricoté en Sonora, de Bergère de France, coloris mosaïque, ici . Mi coton et mi acrylique, ce fil est très agréable à tricoter, doux à porter et présente de jolis reflets. Je devais tricoter ce modelè-ci (de France, collection printemps-été). Mais tricoter avec des grosses aiguilles un fil fin pour obtenir un ouvrage dégoulinant, ce n'est plus pas pour moi.

Donc, j'ai bidouillé un raglan avec du point mousse pour les dos et devant et du jersey endroit pour les manches avec des belles diminutions. En m'inspirant de ce très joli pull, soyons honnête !

Comment faire?

10 pelotes de Sonora, Bergère de France

Aiguilles 4,5

Devant (largeur 48 cm, hauteur totale 60 cm)

Monter 85 mailles et tricoter en point mousse tout droit. A 39 cm de haut. (soit (57 rangs), procéder aux diminutions pour les raglans. Rabattre de chaque côté 4 mailles, puis diminuer à 4 mailles du bord, tous les 2 rangs, 20 fois 1 maille. Pour ce faire, on tricote 4 mailles, puis 2 mailles ensemble; avant d'arriver à la fin du rang, quand il reste 6 mailles sur l'aiguille de gauche, on passe la maille sur l'aiguille de droite, on tricote le suivante puis on rabat dessus la maille non tricotée et on ensuite, on tricote les 4 mailles restantes.

Entre temps, et pour l'encolure, à 16 cm de hauteur après les raglans, (80 rangs), on rabat les 17 mailles centrales puis de chaque côté, séparément, en rabattant côté encolure, tous les 2 rangs 2 fois 3 mailles et les 4 mailles restantes.

Dos:

Commencer pour le devant et à 39 cm de hauteur, diminuer 4 mailles de chaque côté puis 22 fois 1 maille, à 4 mailles du bord. Tricoter 1 rang sur les 33 mailles restantes, puis rabattre tous les mailles restantes.

Manche droite:

Monter 51 mailles et tricoter en jersey endroit en augmentant de chaque côté 5 fois 1 maille tous les 8 rangs à 2 mailles du bord. Continuer sur les 67 mailles obtenues.

A 25 cm (66 rangs) de hauteur, de chaque côté, rabattre 4 mailles puis à 4 mailles du bord, tous les deux rangs, 22 fois 1 maille; puis rabattre à droite tous les 2 rangs 1 fois 4 mailles, 1 fois 3 mailles et les 4 mailles restantes.

Manche gauche:

Tricoter le raglan en sens inverse.

Bande d'encolure:

Monter 90 mailles et tricoter 6 rangs en côtes 1/1. Poursuivre sur quelques rangs avec une autre laine. Repasser au fer moyen et laisser en attente.

Montage:

Assembler les raglans. Détricoter l'autre laine puis poser la bordure au point de maille sur l'encolure. Assembler les côtés et les manches. 

Pas très raccord, ma liquette, avec le temps estival de ce jour mais parois, les caprices de la couture n'ont pas rendez-vous avec les sautes d'humeur du thermomètre normand.

J'ai réalisé cette liquette à partir d'une proposition de Burda de septembre 2010. Un peu de difficultés mais je ne suis pas à l'aise avec cette étoffe glissante. J'ai joué sur le contraste endroit-brillant et envers-mat.

Le résultat ? Très agréable à porter. Chic et décontracté à la fois.

Le Burda est celui-ci:

Si le vent cessait son cirque dans notre coin de Normandie, ce qu'il ferait bon. En attendant, c'est le printemps et le temps des jardins. Laissé à l'abandon contre un angle de haies, le nôtre dépérissait. On le rénove entièrement. Et pour bien l'entourer sur 2 X 4 mètres, quatre planches de pin ou de sapin autoclavé en 8 cm de large. Dans les angles, l'homme de la maison a planté des clous de 18. L'ensemble est maintenant par des piquets solidement enterrés.

On va maintenant agrafer, sur la face intérieure, de la bâche pour retarder les effets de l'humidité. On va bêcher (ouaaaaaaaaaaaaaiiiiiis) puis on va planter.

A bientôt pour la suite.

Et ils sont au plafond! Enfin, nichés sous l'abat-jour...

J'avais cet abat-jour, en fer blanc, depuis longtemps. J'aime bien sa rondeur mais moins, sa fadeur. Deux feuilles de Décopatch, déchirée en morceaux et la colle qui va bien avec, voici que j'ai l'océan rempli de petits poissons au dessus de moi, quand je me brosse les dents....

Elle est grande, plutôt lourde, elle se pare de soie et de cuir sur sa partie visible, de lin et de coton sur des endroits cachés. Elle est plutôt spectaculaire de par ses couleurs avec un côté chic de par ses bordures en cuir. Elle a une signature féminine mais peut plaire aux compagnons (faut faire féminin mais pas trop...) Elle est amovible pour être nettoyée ou permettre de changer de tête de lit. Et elle est toute simple à réaliser.

Matériel:

- Une planche de médium en 22 mm d'épaisseur de 160 (largeur de mon lit) sur 125. J'ai de la chance, j'ai récupéré ce grand bout dans la rue!

- De la soie sauvage, ici dans sept coloris (Le Marché Saint-Pierre à Paris et Mondial Tisssu)

- Trois peaux trouvées chez le soldeur BGF à Menneval, près de Bernay (Eure) à petits prix

- De la ouatine

- Un drap blanc usagé parce que devenu tout doux pour recouvrir entièrement la planche

- Du lin ou bien sûr un métrage de coton foncé pour les parties de la tête de lit qui resteront cachées (BGF, très beau et à prix donné!)

- Une agrafeuse

- Des boutons

- Du Velcro: 1,60 pour la housse blanche; 1,60 pour la housse en soie et 2 x 20 cm de velcro pour les bandes en cuir

- Une machine à coudre (ici, une Singer Mademoiselle qui a cousu les épaisseurs de cuir sans rechigner avec une grosse aiguille pour jeans)

- Du scotch pour assembler les parties en cuir avant couture

Comment j'ai fait:

Pour mon damier de couleurs en soie, je suis partie d'un canevas que j'ai réalisée fillette sous la direction de ma grand-mère. A cette éoque, l'idée était d'apprendre à manipuler l'aiguille avec un motif simple et coloré. Encadré depuis, je l'aime tendrement. Et ce canevas m'a dispensée de réaliser un schéma pour éviter que de couleurs ne se touchent. 

Bab la bricoleuse, dont j'apprécie le travail, offre une version geek, ici. J'ai fait comme elle pour découper un gabarit en carton de 10 cm de côté. Ensuite, j'ai tracé 96 carrés sur les morceaux de soie, les ai bien épinglés, assemblés, repassés et assemblés par bande verticale et encore repassés. J'ai alors obtenu un damier de 160 sur 60 cm de hauteur.

J'ai coupé deux bandes de 22 cm sur 162 cm (coutures comprises), les ai assemblées puis surpiquées de part et d'autre de cette couture. J'ai découvert des bandes de cuir de 22 cm et les assemblées en les surpiquant pour obtenir les bandes verticales d'une hauteur totale de 2, 55 m (deux fois la hauteur de la planche + 5 cm pour velcroter les bandes).

J'ai coupé deux morceaux dans mon lin: l'un est dissimulé par le sommier et le matelas haut de 70 cm); l'autre est contre le mur (haut de 70 cm), coutures d'assemblage comprise avec un rentré de 5 cm pour velcroter ces deux tissus quand la tête de lit sera entièrement réalisée.

J'ai posé une couche de ouatine sur la planche entière en l'enveloppant en haut et en bas: elle n'abimera pas le parquet ni le mur. Puis 4 couches de ouatine sur les 75 cm du haut.

J'ai emballé le tout dans le drap que j'ai velcroté sur toute la largeur. J'ai cousu à la main les côtés. Pour quoi cet emballage? Je n'aime pas l'idée de respirer de la ouatine (que j'avais pris soin d'aérer dans l'air glacial ces deniers jours); ainsi recouverte, les fibres de la ouatine ne transperceront pas la soie et le jour de nettoyage de la housse de la tête de lit, nous ne dormons pas dans cette chose synthétique.

J'ai ensuite recouvert la planche ouatinée de la housse de tête de lit. La tête de lit est posée contre le mur et bloquée par le lit. Comme elle est lourde et que l'ensemble sommier-matelas mesure 55 cm, elle me semble bien bloquée. Là, il ne me reste que les boutons (à acheter encore) à poser.

 Bonne lectures et gros dodos!

Mais pas de souci. D'autant plus que le précédent avait été cousu pour la rentrée 2012. Alors, ni une, ni deux, 30 cm de toile enduite chez Eurodiff (même pas 4 €, une misère!) et c'est parti. Mon patron dit que le cartable fait 23 cm de hauteur sur 27 de haut avec des côtés de 8 cm de large.

J'ai coupé u seul morceau de toile enduite. de 82 cm de hauteur totale : 25 cm pour le devant; 8 cm pour le fond; 25 pour le dos; 8 cm pour le dessus et 18 cm pour le rabat, sur une largeur de 29 cm (couture de 1 cm comprises). J'ai cousu une petite bande de velcro de 8 cm de long sur l'endroit du devant et l'envers du rabat.

 J'ai cousu les côtés, bien fait des encoches pour que cela ne coince pas dans les angles.

Dans un carton très dur (type calendrier des banques), j'ai coupé deux bandes de 26,5 sur 7,5 de large. J'en ai recouvert un de toile pour la disposer au fond du cartable et une autre à mettre en haut, sous la poignée pour rigidifier l'ensemble et le rendre plus solide.

J'ai ensuite cousu la poignée longue de 15 cm.

J'ai utilisé de la cotonnade pour la doublure et l'ai assemblé à la toile enduite. J'ai bien marqué avec une piqûre, l'arrête en haute du cartable puis placé le cartable et cousu une autre piqûre. Et ensuite, tout le contour du cartable a été surpiqué.  J'utilise une Singer, toute simple et le travail s'est réalisé sans souci.